En fonction de vos projets, nous vous orienterons plutôt sur une chape adhérente, ou sur une chape flottante. Il est donc primordial de bien choisir son type de chape. Une chape est coulée au-dessus d’une dalle en béton dans le but d’homogénéiser la dalle et de créer un support stable, imperméable, lisse et propre pour une pose parfaite de votre carrelage. 
Mais quelles sont les différences ? Explications :

Une chape, une dalle

Dans le cas d’une chape adhérente, celle ci se coule directement, par sa composition et son exécution, à la dalle en béton.

Pour faire une chape adhérente, le support doit être absolument cohésif, stable, sec, sain et débarrassé de tous produits pouvant nuire à l’adhérence.

Notre expérience de la préparation du support en fonction de ce type de chape, vous garantira une adhérence parfaite de celle ci à son support. En revanche, l’épaisseur de la chape ne pourra pas dépasser 40 mm si l’on souhaite tabler sur un bon compactage dans sa partie inférieure.

La technique de pose du carrelage qui sera alors retenue est alors un battage qui se fait dans la chape fraîche. Les contraintes pourraient se cumuler en fonction des tolérances dimensionnelles, dans la mesure où la totalité du retrait de la chape doit encore se produire après la pose du carrelage. Pour une meilleure résistance de votre carrelage, nous opterons pour l’utilisation d’un mortier-colle ou de la barbotine.

Le résultat de ce type de pose vous permettra d’obtenir un carrelage supportant des mécaniques relativement sévères. Attention néanmoins à ce type de pose de carrelage en cas de sollicitations par des charges roulantes et lourdes.

Une chape, une dalle et un intermédiaire

Dans le cas d’une chape flottante, un intermédiaire est posé entre la chape et le support. Généralement une sous-couche d’isolation qui offre à la chape des caractéristiques et atouts supplémentaires.

La chape flottante est appliquée sur une couche isolante plus ou moins compressible (isolant acoustique et/ou thermique) et permet donc d’absorber certains mouvements ou variations dimensionnelles.

La pose de carrelage sur chape flottante nécessite la prise en compte des contraintes hydrauliques ainsi que des déformations dues aux variations thermiques. Ces déformations peuvent être orientées dans des sens opposés ou identiques. Ces complications nécessitent alors  une maitrise parfaite des techniques de pose.

Le carrelage ainsi posé aura tendance à résister aux tensions de cisaillement. Nous avons pour habitude dans ces cas de favoriser le coulage de la chape sur des isolants acoustiques, diminuant ainsi le risque d’écartement des plinthes. Et en cas de fissures celles ci resteront invisibles.

Pour que cette technique de pose du carrelage soit efficace, il est plus judicieux de laisser la chape sécher durant un minimum de 28 jours.